
De José Triana, Alexandra Carrasco, sa traductrice, écrit dans sa préface : « Cette disponibilité à l’autre, cette curiosité sans frontières qui faisait fi des goûts en vogue, d’une quelconque hiérarchie ou de l’échelle des valeurs dictée par l’establishment intellectuel, étaient le reflet d’une liberté d’esprit et d’une capacité d’étonnement qui transparaissent dans son œuvre ». Elle ajoute : « En toute logique, la recherche du sens incluait chez lui une éthique rigoureuse, et c’est bien en cela aussi qu’il habitait “en poète sur la terre”. »
Les poèmes de Voltes du miroir convoquent mythologie, rêves, souvenirs, enjeux de l’existence…, ils interrogent et disent avec lyrisme «le métier de vivre», sans complaisance ni lamentation.