Présenté comme celui qui libéra la poésie du Venezuela de la « vieillerie poétique », Juan Sánchez Peláez (1922-2003) est, en Amérique du Sud, considéré comme l’un des plus grands poètes du siècle passé.
L’expérience qui le marquera est la fréquentation du groupe de la revue surréaliste La Mandrágora, au Chili, où il se rendit en 1940. De là, il ira en Argentine et deviendra l’ami du poète surréaliste Enrique Molina.
L’ignorance européenne à son sujet est paradoxale : il a passé une grande partie de sa vie loin de chez lui, à Bogotá et à New York, mais aussi à Madrid et à Paris dans les années cinquante. Cette édition bilingue, Filiation obscure (Filiación oscura) devrait contribuer à lui rendre justice.
Bibliographie