Alexandre Pierrepont a lu trop tôt Le Marteau sans maître de René Char et rencontré trop tard Vincent Bounoure. Depuis, il est fâcheusement porté sur « la diversalité », du poétique au politique et retour, sur les phénomènes de « double conscience » et les altérités internes aux sociétés occidentales – plus particulièrement sur les musiques afro-américaines en tant qu’institution sociale alternative. Anthropologue partageant son temps entre l’Amérique du Nord et la France, entre les différents « mondes du jazz » et quelques institutions de type universitaire, il s’attache à faire communiquer à même la vie courante et possiblement populaire, l’univers de la recherche dite scientifique et celui de l’expérimentation socio-musicale.
Certainement à cause de son nom de famille, il navigue souvent en haute mer, récemment grâce au réseau d’échanges transatlantiques The Bridge. Auteur de Le Champ jazzistique (Éd. Parenthèses, 2002) et de La Nuée L’AACM, un jeu de société musicale (Éd. Parenthèses, 2015), il lui arrive de s’acoquiner avec des improvisateurs pour imaginer des jeux de construction combinant, de manière presque hallucinatoire, poésie et musique – ainsi sur les disques Maison Hantée, « Passages…
Bibliographie