Né en 1951 à Berck-sur-Mer, il vit à Amiens depuis 1976. Poète, traducteur, défricheur de la langue et de la littérature picarde, Ivar Ch’Vavar* a fondé et dirigé les revues L’Invention de la Picardie (avec Martial Lengellé), Le Jardin ouvrier, L’Enfance et Kminchmint. Parmi les nombreux ouvrages qu’il a publiés sous son nom (l’emploi d’hétéronymes n’est pas rare dans son œuvre comme Le Poteau rose, attribué à Evelyne « Salope » Nourtier), citons Cadavre grand m’a raconté (Le Corridor bleu, 3e éd., 2015), Le Caret (Éditions des Vanneaux, 2014), Titre (Éditions des Vanneaux, 2011), Hölderlin au mirador (Le Corridor bleu, 2e éd., 2004).
En 2008, une anthologie de la revue Le Jardin ouvrier est parue chez Flammarion et, chez le même éditeur, en 2012, la réédition de plusieurs livres sous le titre Le Marasme chaussé où figure Écrit en fumant du belge paru chez Pierre Mainard (2001, 2008).
Il tente, par une expérimentation continuelle, de refonder le « travail du poème » et de retrouver les voies d’une poésie « populaire ».
* Un ami de Micheline L. et de Marie-Élisabeth Caffiez