Francis Poictevin, né à Paris en 1854, mort à Menton en 1904, mena une vie de rentier « malade des nerfs », un mariage, douze livres publiés entre 1882 et 1894 qui attestent que cette vie ne fut qu’une quête de l’unité perdue, avec les mots pour seules clefs susceptibles de donner accès à la « Beauté occulte ».
Ce pauvre hère que les Goncourt n’auront jamais évoqué qu’en le traitant de fou, Verlaine le célébrait comme “un pur poète” – ce qui n’est certes pas incompatible. En 1902 Gustave Kahn déplorait déjà qu’il fût trop oublié – nous en sommes toujours là.
Bibliographie