Alain Roussel, né à Boulogne-sur-Mer le 23 mars 1948. Il s’est intéressé très tôt à l’ésotérisme sous tous ses aspects, lisant pêle-mêle Fabre d’Olivet, Louis-Claude de Saint-Martin, Swedenborg, Éliphas Lévi, Denys l’Aréopagite, Fulcanelli, René Guénon et les grands textes orientaux (bouddhisme tch’an, soufisme, hindouisme, taoïsme). Il a découvert la poésie, en vers et en prose, vers l’âge de dix-sept ans, devenant au fil du temps un lecteur insatiable de Rimbaud, Baudelaire, Lautréamont, Breton, Artaud, Daumal, Leiris, Michaux, Paz, Duprey, de Chazal, Pessoa, Juarroz, Munier, Bonnefoy.
Cet auteur s’inscrit dans une double démarche. D’une part, il écrit des proses poétiques resserrées, à la limite du silence, essayant de dire en quelques mots la présence, l’absence, l’attente, rôdant autour de l’innommable, de l’indicible. D’autre part, il écrit des récits où il peut donner libre cours à son imagination, à son humour, à son insolence, sans perdre la quête du sens qui est essentielle à toute sa démarche. En témoigne son recueil de nouvelles Que la ténèbre soit !, une sorte d’hommage à Nodier, Nerval, Gautier, Hoffmann ou Meyrink. (Blog de l’auteur)