Bernard Ollier exagère la Tour Eiffel
Ollier BernardGrands Poèmes
Poésie
ISBN : 978-2-913751-67-5 / 12 €
12,00€
Un poème composé de 471 strophes dont chacune contient le nom Tour Eiffel : monument personnifié qui occupe, de façon obsédante, l’esprit et le corps d’un homme durant toute sa vie. Objet de querelles, de scènes comiques, de longs monologues ; Tour Eiffel érotisée, qui, au final, nous livre des pages pleines de drôlerie et de nostalgie poétique : Bergère, Ô Tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin… Par un jeu admirablement maîtrisé de la répétition, jamais monotone, l’auteur pousse son poème au sommet… de la Tour Eiffel !
Bernard Ollier vit, écrit, crée dans le Gers, il se lève chaque jour devant la tour abolie de son château de Roquepine ouvert à tous les vents de l’imaginaire…
« Qui ? dites-vous : “Qui exagère la Tour Eiffel ?” C’est une de vos devinettes ? Eh bien, je dirais… Guillaume Apollinaire ?
— Ah oui : Bergère, Ô Tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin… oui, bien sûr, mais non.
— Sonia Delaunay, alors ?
— Non plus.
— Son mari, en décorateur de produits dérivés, tabliers, torchons et serviettes à la page 23 ?
— Pas davantage.
— Et si je disais… Raoul Dufy ! page 23, pareil ?
— Vous n’y êtes plus du tout ! Vous allez chercher bien trop loin : c’est tout bêtement Bernard Ollier qui exagère la Tour Eiffel.
— Alors là, c’est vous qui exagérez, je le sais bien que c’est Bernard Ollier, puisque c’est le titre qui le dit ! Mais le titre ce n’est qu’un titre, et tout ça ne nous dit pas qui est l’auteur du titre.
— Ah ça, par exemple ! Vous avez raison, l’auteur. L’auteur, c’est juste, il n’y en a pas… mais qu’à cela ne tienne, on va vous l’ajouter, on va pas se compliquer la vie. »
2018 – 60 p. sous couverture à rabats – 15 x 24 cm
« Un peu de légèreté aujourd’hui… », par Barz, à écouter, Mort de la poésie, mars 2019
« Poètes : ceux que j’aime prennent le train » par Éric Poindron, Causeur.fr, janv. 2019