« C’est quand même dans la lumière
que j’aime chercher l’obscurité. »
Thierry Metz (1956-1997) est né à Paris. Prix Froissard pour Dolmen (Cahiers Froissard, 1988) et prix Voronca pour Sur la table inventée (Jacques Brémond, 1989), il vécut dans le Lot-et-Garonne à Saint-Romain-le-Noble, fut manœuvre, maçon puis ouvrier agricole. Jean Cussat-Blanc, premier à le publier dans sa revue Résurrection, favorisa son entrée chez Gallimard qui publia en 1990 Le Journal d’un manœuvre et Lettres à la bien-aimée (1995), qui atteindront un cercle de lecteurs ne demandant qu’à s’élargir. Paraîtront ensuite Terre et L’Homme qui penche (1997) et, enfin en 2017, à nos éditions, Poésies 1978-1997. Avec Le Grainetier et la réédition de Terre, Pierre Mainard poursuit son projet de donner à lire un fonds d’écrits devenus introuvables.
Dans l’œuvre de Thierry Metz, souligne Isabelle Lévesque, « Tout ce qui s’écrit s’entend, le blanc autour du poème – le silence. (…) La syntaxe simple, la volonté de n’être jamais dans l’excès portent une poésie où tout se réduit dans la lumière. »
« Thierry Metz » émission radiophonique réalisée par Christian Saint-Paul (après l’intro, l’hommage reprend à 18ème minutes) Radio Occitanie, fév. 2022
« À voix comme à mains nues, Thierry Metz » par Pierre Dhainaut, dossier préparé par Lionel Mazari, Revue Phœnix, n° 32, été 2019
« Thierry Metz : l’homme qui se redresse » par Jérôme Garcin, L’OBS, oct. 2017