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Las Messorgas – Les Mensonges

Las Messorgas – Les Mensonges

Collection fédérop / 3- Littérature
Conte traduit de l'occitan par Marie-Odile Dumeaux - Édition bilingue

ISBN : 978-2-85792-148-9 / 6 €

6,00


Las Messorgas est un conte atypique, qui n’a rien à voir avec les contes et légendes traditionnels. Il nous plonge dans un monde totalement irrationnel, où le non-sens côtoie l’invraisemblance, la fantaisie la plus débridée, et la moquerie (satire de la guerre, de la médecine, de la religion…). Le héros-narrateur se veut « asigotur de messorgas » : De las escòlas de Lordas ne sortiguèri asigotur de messorgas.
Ce conte, que l’on disait encore il y a quelques décennies dans la partie nord-est du Lot-et-Garonne, entre Monflanquin, Fumel et Sauveterre-la-Lémance, a certainement été composé au XIXe siècle, avec des modifications au gré des conteurs. Allusions au chemin de fer, à la guerre contre les Anglais (Napoléon ?), contre les Prussiens (guerre de 1870)…
En publiant ce conte, nous voulons d’une part, rendre hommage à tous ces poètes-paysans qui n’avaient que leur imagination pour se venger en quelque sorte de la dure réalité. Et d’autre part, rendre hommage également à Marie Delmouly, qui a vécu au Vignal, un petit hameau de Cuzorn, et qui, malgré les difficultés de la vie, savait rire et faire rire.

« Ce conte a été recueilli auprès de Marie Delmouly, qui a passé toute sa vie au Vignal, hameau de Cuzorn (Lot-et- Garonne). Ce conte, qu’elle tenait de son père Edmond, était encore connu et dit il y a une quarantaine d’années dans cette région comprise entre Monflanquin, Fumel et Sauveterre. Lorsque nous l’avons enregistrée, elle nous l’a récité d’une seule traite. Et, plusieurs fois, il y avait des mots dont elle ignorait le sens, ce qui donne, en plus de l’incohérence qui est la tradition même du genre, quelques difficultés d’interprétation.
Nous voudrions remercier Mme Vilatou (de Sauveterre-la-Lémance) qui nous a transmis une autre version, transcrite par son mari, qui comporte un certain nombre de variantes indiquées en notes ou entre crochets.
Dans la transcription, nous avons gardé (en italiques) les mots empruntés directement au français, et ceux dont la prononciation a été altérée par le français: “voiatjur”, “amperur”… Nous avons conservé aussi les localismes, comme “prunier” pour “prumièr”, “fèt” pour “faguèt”, […] » (Extrait de l’introduction).

2003 – 48 p. assemblées en piqûre à cheval – 13,5 x 18,5 cm – Traduit de l’occitan.

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